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Henri IV

 

Dans le château de Pau, règne une effervescence,

 

Primordial évènement qu'est celui d'une naissance,

 

Celle d'Henri, né Bourbon, de France le futur Roi.

Il y est  accueilli, inénarrable joie,

Par le Roi de Navarre, son grand père maternel,

Qui, pour le baptiser, usage rituel,

Les lèvres lui frotta, avec une gousse d'ail,

Pour assurer vigueur, puissance et bonne taille.

 

Après avoir chassé, de France, les Espagnols,

Les guerres de religion le nantirent d'un grand rôle,

Celui d'y mettre un terme, dans ce but, publia,

L'Edit de Nantes, cet acte, qui, par lui, accorda

Liberté de conscience, aux croyants, réformés .

 

 

 

 

Henri IV et son panache blanc.

Pour accéder au trône, il fallut abjurer

Ce culte protestant, embrasser une foi

Catholique, celle de Marguerite de Valois,

Qu'il épousa, mais, lors de la cérémonie,

Subit la tuerie de la Saint Barthélémy.

Soucieux de son peuple, frappé de tant de maux,

Souhaita que chaque dimanche, "une poule soit dans le pot".

Henri IV, épousa, en second mariage,

Marie de Médicis, mais Henri, Roi volage,

Friand de jeunes dames, ce souverain viellissant,

Reçut pour sobriquet, le nom de Vert Galant.

 

Mais si, auprès des femmes, il paraissait ardent,

Sur les champs de bataille, il l'était tout autant

Et il eut cette harangue, qui traversa le temps,

A Ivry, ralliez-vous à mon panache blanc.

 

Hélas, la mort avait rendez-vous avec lui,

Dans la petite rue de la Ferronnerie,

Au moyen d'un couteau qui a frappé le Roi,

Par trois fois et brandi par Ravaillac François.

 

                                                                Mireille Masson

Henri IV s'invite, un dimanche, chez des paysans, pour une poule au pot
Statue d' Henri IV au château de Pau
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